La semaine dernière la police togolaise a démantelé un vaste réseau de faussaires Wacem. Les investigations ont permis de mettre la main sur 5 personnes à savoir 2 togolais et 3 indiens. Ces prévenus ont été déférés mardi à la prison civile d’Aného.
On était lundi 20 février dernier quand la police de Tabligbo a procédé à l’arrestation du Chef adjoint de la mine, du Chef de département Recherche et Développement et le Chef de la mine du West African Cement (WACEM).
Ces trois responsables de l’usine ont été mis en garde à vue au Commissariat de la ville de Tabligbo pour les besoins d’une enquête ouverte sur demande du Président Directeur Général de WACEM.
Le jeudi, le Directeur des Opérations de l’usine, impliqué dans le tragique accident qui a coûté la vie à 5 togolais le 30 juin 2015, sera embarqué à son tour avec deux togolais.
Toutes les personnes arrêtées sont accusées de surfacturation, de faux et usage de faux.
Mardi, ils ont été entendus par le président du Tribunal de Première Instance de Tabligbo. Ils ont été déférés, à la suite de l’audience, à la prison civile d’Aného en attendant leur jugement.
Wacem est une cimenterie au centre de toutes les controverses au Togo. Déjà accusée des mauvais traitements infligés aux employés togolais, l’usine est également éclaboussée par l’affaire des évasions fiscales révélées par Panama Papers.