Le gouvernement togolais, depuis quelques années, mène des actions pour répondre aux nombreuses sollicitudes des populations côtières. A travers le ministère de l’environnement et des ressources forestières, une formation de deux jours a été organisée vendredi et samedi à Notsé (94 km de Lomé) à l’endroit d’une quinzaine de professionnels de médias. C’est grâce au projet d’investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l’Ouest (WACA ResIP).
La rencontre a permis de renforcer la connaissance des participants sur le projet et susciter leur implication dans la mise en œuvre des activités sur le terrain. Ils font partie de la 3è et dernière vague des professionnels de médias outillés sur le projet.
Cette formation de 2 jours leur permet d’utiliser les outils acquis pour informer les populations sur les actions quotidiennes du projet WACA.
Selon le représentant du ministre, Dr Assimiou Adou Rahim Alimi, les médias constituent un lien important entre le gouvernement et les citoyens.
« Plus souvent, c’est à travers des médias que la plupart des citoyens sont informés des actions menées et leurs éventuelle indices sur eux. Une fois formés, ils seront davantage outillés pour relayer les vraies informations sur le projet », a-t-il indiqué.
Les séances de formation et d’information portent essentiellement sur 4 points. Il s’agit de la présentation du projet et de ses grands domaines d’intervention. De l’État de la mise en œuvre actuel du projet et les perspectives. Les formateurs ont aussi abordé le fonctionnement du mécanisme de gestion des plaintes. Ainsi que la collecte des données au traitement des informations environnementales et de l’érosion côtière.
Pour rappel, ledit projet est dans la 2e année de sa mise en œuvre. Il a déjà financé 11 sous projets et d’autres en cours d’évaluation pour leur financement. Les travaux de protection d’urgence sur le segment de côte entre Gbodjomé et Agbodrafo basés sur la technique du fût ont déjà démarré.
Selon les responsables de WACA, ils permettront à termes de protéger près de 940 ménages, les habitations et les infrastructures socio-économiques.
Précisons que WACA est financée par la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur d’environ 29 milliard de Fcfa.