La région de Bawku, au nord-est du Ghana connait depuis quelques jours une recrudescence des violences armées. En réponse, les Forces armées ghanéennes (GAF) ont renforcé leurs présence dans la zone. Le 21 avril 2025, une série d’opérations de bouclage et de fouille ont été menées dans la localité de Binduri, suite à des échanges de tirs sporadiques signalés dans la zone du marché central.
Selon un communiqué des GAF, les troupes déployées ont rapidement sécurisé la zone et, avec l’appui de la police, ont procédé à des fouilles minutieuses. Cette intervention a conduit à l’arrestation d’un suspect armé. Les forces de sécurité ont saisi un arsenal comprenant un fusil AK-47, un fusil G3, un chargeur vide de M16, 370 munitions pour M16 et AK-47, 128 munitions pour G3, une machette, quatre gilets pare-balles, une paire de bottes et un casque.
Plus tard dans la journée, des hommes armés non identifiés ont tenté de s’infiltrer à Binduri. Les patrouilles militaires ont repoussé cette tentative, entraînant un échange de tirs. Les assaillants ont pris la fuite, et la situation est désormais sous contrôle, selon les autorités militaires.
Violences armées persistantes
La région de Bawku est en proie à des tensions communautaires exacerbées par des conflits de chefferie et des affrontements armés. Le 13 avril 2025, deux policiers ont été tués à Poyamirea, près de Binduri, lors d’une attaque par des hommes armés. En réponse, la police ghanéenne a interdit les déplacements de son personnel et de leurs familles dans les zones de Bawku, Binduri, Pusiga et Garu, invoquant des menaces sérieuses contre la sécurité des agents.
Les GAF ont réaffirmé leur engagement à restaurer la paix et la sécurité dans la région de Bawku, en collaboration avec les autres agences de sécurité. Elles appellent les résidents et le public à soutenir les efforts en cours pour rétablir la normalité dans l’enclave de Bawku.
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