La ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire Tomegah-Dogbé a présidé mardi la journée des Fédérations Développement à la Base et Fédération des Bénéficiaires des Services Financiers (FEBESEF). Des questions relatives au Fonds national de la finance inclusive (FNFI) étaient au centre des débats.
Cette journée, 3e du genre, a été l’occasion pour toutes les parties de faire le point sur les crédits accordés, sur les capacités de remboursement et sur les possibilités d’étendre les services financiers aux régions non encore servies.
En effet, à ce jour, le FNFI, qui accorde des micro-crédits aux plus défavorisés, ne couvre que sur 85% du territoire national. Alors que l’inclusion financière exige que la totalité du territoire soit couvert par les initiatives gouvernementales. Chose que la ministre Dogbé appelle à corriger dès 2017.
Pour la ministre du Développement à la base, les 100% du territoire national doivent être couverts d’ici fin 2017 afin de ne pas laisser les zones concernées en l’état.
Victoire Tomegah-Dogbe insiste sur la nécessité de dialogue entre les institutions de microfinance et les bénéficiaires du fonds afin d’assurer le succès de l’inclusion financière.
Mme Dogbe a salué le niveau de remboursement élevé dans plusieurs localités. Elle appelle par ailleurs à promouvoir l’éducation financière.
‘Il est essentiel d’expliquer aux populations ce qu’est un microcrédit, comment utiliser l’argent et comment faire pour rembourser dans les délais impartis’, a-t-elle déclaré.
Pour ce faire, un livret d’information sous la forme d’une bande dessinée vient d’être élaboré par le ministère du développement à la base.
Avec ses différents produits dont l’Accès des pauvres aux produits financiers (APSEF), l’Accès des jeunes aux produits financiers (AJSEF) et l’Accès des agriculteurs aux produits financiers (AGRISEF), le FNFI a touché près de 700.000 bénéficiaires depuis 2014