Face aux alarmes des informations qui courent les rues et qui freinent l’élan du projet Fond National de la Finance Inclusive (FNFI), le conseil d’administration, une fois encore, fait le point sur son fonctionnement et son évolution.
C’est avec les professionnels des médias que les membres du conseil d’administration ont échangé mercredi à Lomé. Étaient également présents, les institutions partenaires financières telles que la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), ainsi que les Prestataires de Services Financiers (PSF) que sont les institutions de micro finances.
L’objectif de la rencontre est de présenter le fonctionnement, mode opératoire et de restituer son évolution avec le travail mené avec ses différents produits. Le FNFI avec ses démembrements a pour vision de faciliter l’accès aux services financiers aux pauvres.
« Le FNFI avec ses produits ne sont pas des dons, mais des crédits qui doivent être remboursés « , a rappelé le directeur général, Yves Manawe Gnaba. Au président AP-SFD, Yombo Adanou de renchérir que « Ce n’est de cœur joie que nous amenons nos partenaires avec qui nous discutons social à la police »
Lancé le 25 janvier 2014, le FNFI dispose de 26 institutions de micro finances élues selon les critères de la BCEAO. À ce jour, il compte avec ses différents produits dont l’Accès des pauvres aux produits financiers (APSEF), l’Accès des jeunes aux produits financiers (AJSEF) et l’Accès des agriculteurs aux produits financiers (AGRISEF) près de 700.000 bénéficiaires.
Avec la perspective de consolider l’assurance FNFI, d’aller à une couverture multirisque professionnelle et de renforcement de la qualité de ses services, le projet ambitionne devenir pérenne.