A l’Université de Lomé, les heures statutaires des enseignants seront désormais gérées autrement. Décision prise récemment au cours d’une réunion ayant rassemblé vice-doyens, directeurs-adjoints et chefs de départements et de filières. A l’occasion, Prof Dodzi Komla Kokoroko a annoncé l’abrogation des indemnités au personnel impliqué dans la gestion des examens sur le campus universitaire de Lomé.
La réunion, tenue le 15 mai dernier à la Présidence de l’Université de Lomé, fait suite aux dysfonctionnements constatés dans le respect des charges statutaires des enseignants.
A cet effet, mandat a été donné à la directrice des ressources humaines et au responsable de la cellule de gestion des heures de faire l’état des lieux de la gestion des charges statutaires.
Dans son intervention, la directrice des ressources humaines a rappelé le cadre réglementaire en la matière tout en mettant l’accent sur les sanctions prévues en cas de manquement.
Le responsable de la cellule de gestion des heures, quant à lui, a fait le point des actions menées pour remédier aux dysfonctionnements soulignés. Il suggère la mise en place d’un logiciel pour mieux gérer la base de données des heures statutaires.
Gestion des examens à l’Université de Lomé
Pour le président de l’Université de Lomé, il revient impérativement aux vice-doyens et aux chefs de départements de s’approprier des textes qui régissent la gestion des heures statutaires pour les faire respecter.
« Nous devons tous nous engager pour la gestion des heures statutaires. Le manque de fermeté d’une partie sera perçu comme une complicité avec les enseignants qui désertent leurs cours pour se retrouver ailleurs », a indiqué Prof Dodzi Komla Kokoroko.
Le président de l’Université de Lomé est également revenu sur l’organisation des examens au sein des établissements. Il s’est interrogé sur la pertinence de certaines pratiques qui octroient des indemnités au personnel impliqué dans la gestion des examens tant enseignant que PATS.
Selon lui, ce sont des pratiques qui ne seront plus de saison puisque chacun est déjà rémunéré pour le travail qu’il effectue.