La Faculté des sciences de l’homme et de la société (FSHS) de l’Université de Lomé a ouvert jeudi son 2è colloque international sur la recherche sociale en Afrique. L’événement a enregistré la participation des spécialistes de toutes les disciplines des sciences sociales. Les participants ont engager un débat épistémologique sur la capacité des chercheurs africains à valoriser les sciences sociales.
Le colloque international de la Faculté des sciences de l’homme et de la société de l’Université de Lomé est une rencontre scientifique qui constitue un cadre pour les chercheurs du Togo et d’ailleurs, d’échanger, de se concerter et d’initier des collaborations de formation et de recherches.
Cette année, il se tient sur le thème « la recherche sociale en Afrique : entre construction, appropriation et déconstruction ».
A travers ce thème, les scientifiques questionnent les sciences sociales dans leurs natures, leurs origines, et leurs évolutions.
Ils analysent le rôle des sciences sociales dans les mutations passées et actuelles du continent et proposent de nouvelles orientations dans l’approche de ces sciences en Afrique pour un développement humain durable et harmonieux.
« Ce colloque, c’est également l’occasion pour les différents laboratoires de recherches et d’innovations en science de l’homme et de la société de présenter leurs différents résultats au monde scientifique », a précisé Prof Edinam Michel Kola, doyen de la FSHS.
Le représentant du président de l’université de Lomé ajoute que le 2è colloque international a pour finalité d’enclencher la réflexion en vue des réformes devant améliorer la gouvernance et la qualité des offres de formation au sein de la FSHS.
Recherche sociale, changer de paradigme
Selon Prof Kola, la FSHS de l’Université de Lomé, organisatrice d’un tel colloque éprouve d’énormes difficultés dans le maintien des atouts dont elle dispose pour la poursuite de ses missions d’enseignement, de recherche et de service à la communauté.
« Pour tout dire, la FSHS devrait s’inscrire dans la dynamique de l’assurance-qualité en vue de l’excellence dans toutes ses missions », a-t-il conseillé.
Dans ce cadre, il est alors demandé à la Faculté d’œuvrer pour la révision des parcours de formation, la mise en œuvre de nouvelles offres de formation au niveau Licence, Master et la dynamisation de la recherche.
La FSHS devrait procéder au renforcement de capacités des acteurs et des professionnels, l’amélioration de la qualité de vie au son sein, le développement du partenariat et la mobilisation de ressources entre autres.