Les opérations de recensement électoral dans les zones 2 et 3 n’auront plus lieu aux dates indiquées. C’est une décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) 4 jours après la fin de l’opération dans la zone 1, confrontée à de difficultés majeures.
« Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe le public que le démarrage du recensement électoral dans les zones 2 et 3, initialement fixé du 13 au 20 mai 2023 dans la zone 2 et du 27 mai au 03 juin 2023 dans la zone 3, est repoussé de quelques jours », a publié jeudi la CENI.
Dago Yabre, le président de la CENI présente ses excuses à la population et aux agents électoraux pour les désagréments que ce report pourrait engendrer et informe que les nouvelles dates seront communiquées ultérieurement.
Dans son communiqué, la CENI n’a pas énuméré les motifs qui sous-tendent ce report. Mais tout porte à croire que l’institution veut prendre un peu de temps pour bien se réorganiser pour éviter les manquements constatés sur la zone 1.
Un recensement électoral au centre des attentions
Le recensement électoral pour les prochaines régionales et législatives a eu lieu du 29 avril au 08 mai dans la zone 1, comprenant le Grand Lomé et la région maritime.
Malgré la grande mobilisation des populations, les nombreux dysfonctionnements enregistrés n’ont pas favorisé un déroulement apaisé de l’enrôlement. La prorogation de deux jours n’a pas permis de régler le problème.
En conseil de ministre lundi, le gouvernement a instruit pour une bonne suite des opérations. C’était au cours d’un rapport fait par le ministre Payadowa Boukpessi.
« Le gouvernement saluant la mobilisation de la population a déploré les dysfonctionnements et difficultés et a appelé tous les acteurs à tout mettre en œuvre pour apporter des solutions afin que la suite du processus se déroule dans la sérénité », a écrit le Conseil.