Ces derniers jours, la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) et ses opérations, notamment en ce qui concerne Togo Soja, ont fait l’objet de diverses allégations en ligne. Pour répondre à ces interrogations, la PIA souhaite apporter des éclaircissements sur la situation tout en soulignant les progrès réalisés ainsi que les défis rencontrés.
La PIA abrite deux usines de transformation de soja : l’une dédiée au soja conventionnel avec une capacité annuelle de 180 000 tonnes, et l’autre au soja biologique, capable de traiter 60 000 tonnes par an. Ces infrastructures jouent un rôle clé dans la stratégie agro-industrielle du Togo, permettant une meilleure valorisation locale des ressources.
Lors de la saison agricole 2022-2023, environ 71 000 tonnes de tourteaux de soja ont été produites, en majeure partie exportées vers les marchés asiatiques, européens et américains. Cependant, la capacité totale de traitement dépasse de loin la production locale, ce qui crée un écart notable entre l’offre et la demande.
Défis rencontrés par Togo Soja
Plusieurs facteurs freinent actuellement l’exploitation de Togo Soja. Les prix du marché international, souvent volatils, influencent fortement les revenus tirés des produits finis. Par ailleurs, les coûts élevés des matières premières sur le marché local rendent la production moins rentable. Togo Soja reste également engagé dans des pratiques éthiques strictes, refusant de traiter du soja conventionnel comme du soja biologique, afin de préserver l’intégrité du secteur à long terme.
Malgré ces défis, Togo Organics, une autre usine de transformation opérant sur la PIA, continue de fonctionner grâce à des partenariats solides et à un approvisionnement stable en soja biologique.
En matière de ressources humaines, la PIA s’efforce de garantir un emploi stable et de qualité pour ses employés. Bien que des Contrats à Durée Déterminée (CDD) soient souvent utilisés initialement, l’objectif est de les transformer en Contrats à Durée Indéterminée (CDI) en fonction des performances et des besoins. La PIA veille également à se conformer strictement aux réglementations locales, notamment en ce qui concerne les contributions à la CNSS et à l’IRPP.
La PIA reste résolument tournée vers l’avenir, avec des initiatives en cours pour attirer des investissements dans le secteur textile et pour former davantage de travailleurs locaux. En collaboration avec le gouvernement, des programmes de formation ont déjà permis de former 2 000 personnes dans ce secteur.
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