La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a décidé vendredi de proroger le recensement électoral dans la zone 2. Initialement prévues pour finir le 27 mai, les opérations se poursuivent jusqu’au 29 mai prochain.
« En raison de l’affluence de la population dans les centres de recensement et de vote (CRV) et afin de permettre aux citoyens d’obtenir leur carte d’électeur, le recensement électoral fixé du 20 au 27 mai dans la deuxième zone, est prorogé jusqu’au lundi 29 mai 2023 inclus », a annoncé Dago Yabre, le président de la CENI.
Le président de l’organe en charge de l’organisation des élections précise que les CRV seront ouverts de 7 heures à 16 heures.
Cette prorogation de 2 jours a été également demandée par le parti Nouvel engagement togolais (NET).
En effet, une délégation du parti de Gerry Taama a sillonné plusieurs préfectures de la zone 2 du recensement électoral. L’objectif était d’avoir une idée concrète du déroulement des opérations. La délégation a parcouru les préfectures du Haho, de l’Ogou, d’Anié, de l’Est-mono, de Blitta, d’Amou, de Kpélé, de Kloto, et d’Agou. Elle a visité en tout 55 Centres de Recensement et de Vote (CRV).
Un recensement presque sans faute
Le NET a noté que les opérations de recensement se déroulent normalement dans les CRV visités, avec la présence de tout le personnel.
« En dehors de quelques manques anecdotiques, tous les consommables sont disponibles en quantité suffisante et les ravitaillements sont rapides », a écrit Gerry Taama qui note que les dysfonctionnements observés sont traités avec plus de célérité, quand ils surviennent.
Le parti note également une affluence importante dans la plupart des villes avec plus de 150 enrôlements par jour.
Face à cette situation, le NET avait recommandé une prorogation de deux jours dans toute la zone 2 pour permettre aux CRV situés dans la zone urbaine de recenser toute la population en âge de voter.
Partant de ce qu’il a constaté dans la zone 2, le NET exhorte la CENI à envisager la reprise du recensement dans la zone 1, « ne serait-ce que pour trois jours, pour permettre aux milliers d’électeurs volontaires qui n’ont pas réussi à se faire recenser dans le délai initial, à se faire enregistrer sur les listes électorales ».