Tchatikpi Ouro-Djikpa a été arrêté samedi par les forces de sécurité du Togo. Le Conseil du président du Parti national panafricain (PNP) serait recherché depuis plusieurs jours. Son arrestation intervient alors que 2 autres responsables du parti ont été jetés en prison en milieu de semaine. Même si les autorités évitent de se prononcer sur l’accusation portée contre les mis en cause, des informations parvenues à Togobreakingnews insistent sur les charges de trouble à l’ordre public, rébellion ou encore groupement de malfaiteurs. Un dossier consistant aurait été constitué contre le parti et Tikpi Atchadam, son leader, apprend-on.
Le conseiller de Tikpi Atchadam est depuis samedi matin aux mains des éléments du Service Central de Recherches et d’Investigations Criminelles (SCRIC) de la Gendarmerie nationale. Recherché depuis le début de la semaine, Tchatikpi Ouro-Djikpa a été arrêté dans une maison dans la zone d’Agoè-Nyivé.
L’arrestation du responsable du PNP intervient alors que deux autres cadres du parti sont déférés en prison en milieu de semaine. En effet, MM. Gueffé Nouridine et Kéziré, convoqués au SCRIC, anciennement connu sous le nom du SRI, ont été déposés à la prison civile de Lomé.
Groupement de malfaiteurs
La poursuite des responsables du PNP par les autorités togolaises intervient au lendemain des manifestations auxquelles cette formation politique a appelé le 13 avril dernier. Il leur est reproché de « n’avoir pas tenu compte de l’avis de l’autorité sur les itinéraires » desdites manifestations. Avant ces arrestations, la maison du président du parti avait été fouillée samedi dernier.
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Des informations indiquent que plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre eux dont trouble à l’ordre public, rébellion ou encore groupement de malfaiteurs. On apprend également qu’un dossier serait constitué contre le PNP et son leader Tikpi Atchadam, absent du territoire togolais depuis octobre 2017.
Officiellement, rien ne filtre au sujet de l’affaire. Les autorités n’ayant pas souhaitées se prononcer sur ces arrestations.
Du côté de l’opposition togolaise, la Coalition et plusieurs autres partis politiques ont dénoncé les arrestations et fustigé la violation du droit des citoyens à manifester.