La Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) vient d’adresser un nouveau courrier au chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé. La lettre signée par Brigitte Adjamagbo Johnson, la Coordinatrice du regroupement politique évoque la question du redécoupage électoral.
Dans le courrier adressé à Faure Gnassingbé, la Dynamique note que la question du redécoupage électoral est un sujet de préoccupation. Brigitte Adjamagbo, sa coordonnatrice a insisté sur l’importance de résoudre cette question cruciale avant les prochaines élections.
Sujet essentiel
Mme Adjamagbo estime que ce « sujet essentiel » n’a pas été abordé de manière satisfaisante lors des discussions menées par le Cadre Permanent de Concertation (CPC).
Pour la Dynamique pour la majorité du peuple, il est nécessaire de revoir la répartition des sièges de députés par préfecture. Ce regroupement de partis politiques soutien que certaines préfectures bénéficient d’une représentation disproportionnée par rapport à d’autres. Une situation qui constitue, selon la DMP, une source d’injustice pour l’opposition.
« Nous demandons que cette question soit réglée avant les prochaines élections », a indiqué la coordinatrice de la DMP dans des propos rapportés par Republicoftogo.
La DMP soutient qu’un redécoupage va garantir une équité et une représentation équilibrée au sein de l’Assemblée nationale togolaise. Mme Adjamagbo et les siens estiment qu’une résolution rapide de cette question va créer un environnement électoral plus juste et transparent pour les scrutins en cours de préparation.
La DMP sur le recensement
La semaine dernière, la DMP abordait de nouveau la question du recensement électoral. Elle avait fustigé l’alignement des acteurs réunis au sein du CPC. Elle pointait la violation des articles 44 et 45 du code électoral par la CENI en ce qui concerne le recensement électoral.
Elle a demandé la reprise de ces opérations dans la zone 1. Les bureaux de recensement et de vote (BRV) avaient été fermés dans cette zone alors même que de nombreux citoyens étaient encore dans les rangs pour se faire enregistrer.
Mais après des séances de travail du CPC, il a été annoncé qu’une reprise du recensement électoral n’est pas possible. Brigitte Adjamagbo-Johnson et ses camarades considèrent que la saisine du CPC pour régler cette question est une « erreur politique ».