Le Mouvement Citoyen pour la Liberté (MCL) a présenté jeudi les vœux de santé, de paix, de joie et de vivre ensemble aux Togolais. La formation politique a profité de pour évoquer ses préparatifs aux prochaines élections législatives et régionales. Le MCL accuse les acteurs du Cadre Permanent de Concertation (CPC) et propose une diminution du nombre de députés à la prochaine assemblée nationale.
Selon les responsables, le MCL se prépare activement à descendre dans l’arène pour aller à la conquête de sièges, afin de mieux porter la voix du peuple notamment au parlement.
Ils se félicitent de ce que leur projet suscite d’engouement auprès des Togolais qui comprennent leur combat pour l’alternance et leur vision pour un Togo affranchi de la domination d’un régime soixantenaire.
Cependant le parti dit s’inscrire en faux contre la proposition du CPC que le gouvernement a validée. La proposition veut que le nombre de députés au parlement soit porté de 91 à 117 membres, à raison d’un député par commune.
« Au MCL, nous estimons que cet effectif est pléthorique pour un petit pays comme le Togo, et que les ressources supplémentaires qui iront dans le fonctionnement d’un tel hémicycle et les indemnités des parlementaires pourraient servir à créer de l’emploi et permettre d’améliorer les conditions de vie de quelques compatriotes » a démontré Koffi Anani
MCL veut moins de 91 de députés
Le secrétaire général du MCL soutient qu’il faut réduire l’effectif actuel pour dégager des ressources à investir dans d’autres secteurs pour le bien des populations.
Pour lui, le principe de l’élection d’un député par commune qui s’avère l’émanation de la connivence entre le CPC et le gouvernement n’est ni plus ni moins qu’un subterfuge pour éluder les vraies questions sur la bonne organisation et la transparence des scrutins à venir.
« Le MCL soutient mordicus qu’il faut reprendre le découpage électoral, seul gage d’une représentativité juste et équitable des populations au parlement », a exigé M. Anani.
Il demande par ailleurs au gouvernement et à la CENI d’organiser une révision des listes électorales avant une éventuelle élection car 10 à 11 mois vont s’écouler entre le recensement électoral et les éventuelles élections.
Ceci permettra aux jeunes ayant atteint 18 ans et à ceux qui pour des raisons indépendantes de leur volonté n’ont pas pu se faire inscrire sur les listes électorales lors du recensement passé. Pour le MCL, cela soulagerait tous ceux qui revendiquent une reprise du recensement électoral dans certaines zones où il a été bâclé.
Nous suivre sur notre chaîne Whatsapp :