Début 2022, le Togo présentera son rapport sur les droits de l’homme devant les Nations Unies pour le compte du 3e cycle de l’Examen périodique universel (EPU). Samedi, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), en collaboration avec les ONG UPR INFO et CACIT a formé les députés au sujet de ce mécanisme.
Les parlementaires togolais sont les principaux artisans du contrôle de la mise en œuvre des recommandations issues des sessions de l’EPU. Le séminaire du jour a été l’occasion de renforcer leurs capacités sur les mécanismes de l’EPU.
Cet exercice a pour objectif de permettre aux députés de mieux maitriser les mécanismes de fonctionnement et les étapes clés du processus de l’EPU et les bonnes pratiques pour assumer à bon escient leur rôle régalien : celui du contrôle de la mise en place effective des cadres juridiques ou autorisation de ratification, l’étude des rapports et les auditions. Il a été également question de l’interaction du parlement avec les institutions de la République notamment la CNDH.
« L’EPU, même s’il est un mécanisme des Nations Unies, il est aussi et surtout un processus national au sein duquel toutes les parties prenantes dont le parlement, doivent participer », a précisé Yaovi Sronvie, Président par intérim de la CNDH
Rôle des députés togolais
Kossi Hounakey, le Vice-président de la commission permanente des Droits de l’Homme du Parlement a réitéré la disponibilité de la Représentation nationale à accompagner l’exécutif dans ses efforts de protection des droits de l’homme.
La 40e session du Conseil des droits de l’homme des nations unies est prévue du 24 janvier au 04 février 2022.
Etabli par la résolution 60/251 du 15 mars 2006 de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’EPU est un processus qui consiste à passer en revue les réalisations de l’ensemble des Etats membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme.
Il s’agit d’un processus mené par les Etats, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme et à chaque Etat l’opportunité de présenter les mesures qu’il a prises pour améliorer la situation des droits de l’homme sur son territoire et remplir ses obligations en la matière.
Ce mécanisme poursuivi l’amélioration de la situation des droits de l’homme dans tous les pays et de traiter des violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent.