La Coordination nationale du projet de soutien à la préparation à la réduction des Emissions dues à la déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) a ouvert mardi à Lomé une série de 7 réunions de partage et d’échanges avec les acteurs sur l’organisation des travaux de l’évaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) et sur leurs rôles et responsabilités.
Le gouvernement togolais est résolu à intégrer la REDD+ dans son plan de développement national pour permettre à la forêt et aux arbres hors-forêt de continuer par jouer un rôle socio-économique et écologique très important. Le processus REDD+ a pour finalité de faire face aux défis environnementaux que sont la déforestation et la dégradation des forêts en s’assurant une gestion durable des forêts et l’augmentation des stocks de carbone et la préservation de la biodiversité forestière.
Dans ce sens, il est possible que le processus REDD+ ait des impacts négatifs collatéraux sur l’environnement et les communautés locales qui espèrent l’éradication de la pauvreté et le partage équitable des bénéfices entre les parties prenantes au niveau national et local.
C’est au vu de ces considérations que la Coordination REDD+ a entrepris de mener une Evaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) du processus REDD+ proposées par le gouvernement.
« Le but global de l’EESS est d’évaluer les impacts, positifs ou négatifs, des options stratégiques REDD+ sur l’environnement et sur l’homme afin de pouvoir ensuite confirmer ou modifier les options stratégiques du processus initialement proposées et le cas échéant, proposer des actions correctives des impacts négatifs », a renseigné Hemou Assi, le coordonnateur du REDD+.
C’est à cet effet que les autorités sont décidées à impliquer toutes les parties prenantes dans le choix des options stratégiques et la préparation du pays. Il s’agit notamment des Organisations de la société civile, les communautés périphériques et périmétriques des forêts, le secteur privé, le milieu scientifique, etc.
Les 7 réunions prévues et dont la première se tient mardi à Lom, ont donc pour objectif d’informer et d’échanger avec les acteurs clés sur l’organisation des travaux de l’EESS et sur leurs rôles et responsabilités dans le cadre de cette évaluation environnementale.
« Le Togo par ce processus est engagé à promouvoir le développement durable. Ce qui implique la restauration du couvert végétal », a précisé M. Assi avant d’ajouter qu’un cabinet sera prochainement désigné pour conduire l’EESS.
L’évaluation environnementale et sociale stratégique s’inscrit dans le cadre de la 2e composante du processus REDD+ financé par la Banque Mondiale.