Makhtar Diop séjourne à Lomé depuis ce mercredi. Le Vice-Président de la Banque Mondiale pour l’Afrique qui est dans la capitale togolaise pour une visite de travail entre la banque et le Togo vient de procéder à la signature des trois accords de financement avec le pays estimés à 39 milliards de francs CFA. La cérémonie de signature a eu lieu au palais de la présidence et a été présidée par le Chef de l’État en présence de plusieurs membres du gouvernement.
Les accords visent à aider le Togo à renforcer l’accès des populations aux infrastructures de base et à la protection sociale; promouvoir l’employabilité des jeunes défavorisés et renforcer les systèmes régionaux de surveillance des maladies.
La première convention qui porte sur le projet de filets sociaux et des services de base est évaluée à 29 millions de dollars environ 17,5 milliards de FCFA.
Grâce à cette enveloppe le Togo doit poursuivre la mise en œuvre de sa politique nationale de développement à la base et aux filets de sécurité sociale
Le deuxième accord signé est relatif au projet emploi des jeunes vulnérables dont le montant s’élève à 15 millions de dollars, environ 9 milliards FCFA. Ce second accord vise à offrir des opportunités économiques aux jeunes pauvres et vulnérables
Quant au troisième, il porte sur le projet de renforcement des systèmes régionaux de surveillance des maladies.
Il s’agit d’un projet régional qui couvre la Guinée-Bisseau, le Liberia ,le Nigeria et le Togo et pour lequel le Togo a obtenu un montant de 21millions de dollars
Ce projet a pour objectif de renforcer les capacités intersectorielles aux niveaux national et régional pour permettre une surveillance collaborative des maladies.
Réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner le Togo, Makhtar Diop a dévoilé la décision de la Banque Mondiale de porter l’appui budgétaire en cours de préparation, et initialement prévu pour un montant de 30 millions de dollars, à un montant de 50 millions de dollars. L’objectif poursuivi est de permettre au Togo de mettre en œuvre certaines réformes urgentes.