L’arrestation et la détention de Brigitte Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou continue de susciter indignation. Au Togo, les acteurs de l’opposition et de la société civile ont unanimement condamné cette entreprise du pouvoir de Faure Gnassingbé remettant en scelle la crise postélectorale. On en était là quand l’Internationale Socialiste réagit. L’organisation mondiale des partis sociaux-démocrates, socialistes et travaillistes dénonce une persécution politique et exige la libération de ses membres.
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Brigitte Adjamagbo-Johnson et de Gérard Djossou sont accusés de participer à la «déstabilisation des institutions» du pays et de porter atteinte à la sécurité nationale. Thèse que réfute l’Internationale Socialiste qui voit plutôt une suite de la contestation de l’élection présidentielle de février 2020.
« La DMK avait appelé à des manifestations pacifiques pour protester contre le refus du gouvernement de reconnaître la victoire de la coalition DMK aux élections de cette année, un régime qui se trouve aux mains d’une seule famille depuis plus de cinquante ans », contextualise dans son communiqué.
Après avoir décrit les conditions dans lesquelles les 2 leaders de la Dynamique Mgr Kpodzro ont été arrêtés, l’Internationale Socialiste a dénoncé une « persécution politique » et a appelé à une condamnation internationale de « la répression de plus en plus visible au Togo ».
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L’organisation mondiale des partis sociaux-démocrates, socialistes et travaillistes soutient que « ces mesures agressives sont clairement conçues pour intimider et museler l’opposition » et, dans ce cas, sont « foncièrement et entièrement infondées ».
« De nombreuses violations des droits humains ont été observées ces dernières années au Togo, de même que des arrestations des membres de l’opposition, dont des membres de la DMK, et des cas de détention et de torture de personnes participant à des manifestations pacifiques auraient été enregistrés », écrit l’organisation.
L’IS accuse le Président Gnassingbé et son parti, l’Union pour la République d’avoir de fait « le contrôle sur des institutions telles que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Cour constitutionnelle » et l’Assemblée nationale et les égratigne au sujet de la modification intervenue en mai 2019.
L’organisation pense que les « accusations infondées » contre Brigitte Adjamagbo et Gérard Djossou « doivent être immédiatement abandonnées, et leur droit à un accès plein et entier à une représentation juridique doit être respecté ».
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