La Coordination Nationale de Gestion de la Riposte à la COVID19 (CNGR-C19) fait le point de la situation épidémiologique au Togo. Selon les chiffres avancés, il a été enregistré cette semaine 1271 cas actifs contre 1604 la semaine d’avant et 1598 cas la semaine dernière. Selon le coordonnateur, il y a eu 15 décès cette semaine contre 10 la semaine dernière et 5 la semaine d’avant. Soit une augmentation de 50% des décès. De nouvelles décisions sont annoncées.
« Notre pays connaît une recrudescence des cas depuis quelques semaines qui est due à l’arrivée du variant Delta, responsable de cette nouvelle vague beaucoup plus contagieuse et meurtrière », a indiqué Prof Mohaman Djibril.
Selon le médecin-Colonel, la situation est beaucoup plus préoccupante par rapport aux mois précédents avec une augmentation inquiétante dans le grand Lomé. La coordination précise toutefois que les chiffres commencent par grimper rapidement au niveau des localités de l’intérieur.
« Nous devons faire attention car au niveau des préfectures si la montée continue il se posera le problème de gérance de ces cas. Donc nous devons tout faire pour éviter que les choses augmentent dans les préfectures de l’intérieur », a prévenu Col Djibril Mohaman.
Covid19 dans les préfectures
Pour ce qui est des chiffres à l’intérieur du pays cette semaine, on a enregistré 646 cas, 318 cas respectivement dans les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé. Les préfectures préfecture de la Koza 18 cas, Tchaoudjo 9 cas, Sotouboua 8 cas, Doufelgou 8 cas, Kloto 28 cas, Zio 34 cas, Vo 14 cas, Lacs 22 cas, Lavé 23 cas, Danyi 13 cas, Amou 12 cas, Kpélé 15 cas, Est-mono 11 cas, et 17 cas au Bas-mono.
Face à cette situation, le gouvernement prend des mesures pour faire chuter ces courbes. Ainsi, une rencontre présidée par la première ministre Victoire Tomegah-Dogbé s’est tenue mardi entre les acteurs impliqués dans la riposte.
Question de décider ensemble des mesures nécessaires à prendre. Il s’agit des mesures instructives et des mesures incitatives à la vaccination. Ces décisions, pouvant contribuer à freiner la montée de la vague en question sont attendues au conseil des ministres.