La protection sociale des populations africaines occupe de plus en plus une place de choix dans les actions de Solidarité action pour un développement durable (Sadd) et ses partenaires. Réunis au sein du Réseau International Network Social Protection Rigths-Afrique (INSP!R-Afrique), ils restitué les assises régionales sur les stratégies d’extension de la protection sociale avec l’implication des mouvements sociaux et de la société civile en Afrique. A l’issue des travaux, un plan de mise en œuvre des recommandations de la « Déclaration de Cotonou » a été élaboré.
La rencontre de Lomé a été organisée grâce au soutien financier de We Social Movements (WSM) de la Belgique. Elle a enregistré la participation de 32 personnes venues de INSP!R-Togo, de 4 centrales syndicales, de la direction Générale de la Protection Sociale et des différents ministères entre autres.
Pendant 2 jours, les participants se sont imprégnés de la vision et actions de WSM et d’INSP!R Afrique sur les stratégies d’extension de la Protection Sociale avec l’implication des mouvements sociaux et des OSC dans l’extension effective de la Protection Sociale en Afrique.
Ils ont été outillés sur les initiatives de mise en place de la CSU au Togo ; les stratégies d’enrôlement des travailleurs de l’économie informelle à la sécurité sociale au Togo et les stratégies d’extension de l’Assurance maladie aux acteurs de l’économie informelle au Togo.
Protection sociale et la Déclaration de Cotonou
L’atelier de Lomé fait suite à celui régional tenu en Juin 2021 à Cotonou au Bénin. Il a pour plus-value l’élaboration de plan de mise en œuvre des recommandations de la déclaration de Cotonou.
En effet, les assises de Cotonou recommandent aux Etats de poursuivre l’extension de la protection sociale à toute la population et principalement aux couches vulnérables, aux acteurs de l’économie informelle et du monde rural ainsi qu’aux travailleurs-euses migrants et migrantes avec un focus particulier sur les jeunes et sur les femmes. Et d’élargir la gamme des prestations garanties aux travailleurs-euses du secteur formel public et privé entre autres.
Les recommandations ont été formulées aussi à l’endroit des partenaires techniques et financiers, aux mouvements sociaux et organisations de la société civile.
A ces derniers, il a été essentiellement demandé de renforcer les collaborations et synergies entre les mouvements sociaux et organisations de la société civile africains en matière de protection sociale pour un apprentissage commun et un enrichissement mutuel.