Les autorités togolaises durcissent le ton contre les fraudes aux prestations de l’Assurance Maladie Universelle (AMU). La clinique ESPERANCE 22, accusée d’irrégularités dans la gestion des prestations de santé couvertes par l’AMU, vient de se voir infliger une suspension de douze mois. Décision prise par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’Institut national d’assurance maladie (INAM).
Cette décision, prise conjointement par Ingrid Awadé, Directrice générale de la CNSS, et Justin Pilante, Directeur général de l’INAM, entraîne la suspension immédiate de l’accord de partenariat et du cadre de conventionnement liant la clinique aux organismes de gestion de l’AMU.
Dans le même cadre, HAZOU Essossimna, technicien supérieur d’ophtalmologie, a également été sanctionné pour fraude aux prestations de l’AMU. Son code prescripteur est suspendu pour douze mois, l’empêchant ainsi d’exercer sous le régime de l’assurance maladie universelle.
Tolérance zéro contre les fraudes
Cette suspension s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre les abus dans le système de protection sociale au Togo. Les autorités entendent ainsi assainir le secteur de la santé, en sanctionnant les structures et professionnels impliqués dans des pratiques frauduleuses.
L’Assurance Maladie Universelle, mise en place pour garantir un accès équitable aux soins de santé pour tous, repose sur un système de gestion rigoureux. Toute tentative de fraude met en péril sa pérennité et sa capacité à offrir une couverture efficace aux bénéficiaires.
Cette sanction marque un signal fort à l’ensemble des prestataires de santé. Elle rappelle la nécessité d’une gestion transparente et éthique des prestations médicales prises en charge par l’AMU.
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