Prof Dodzi Kokoroko a annoncé le 29 juin la fermeture de nombreux établissements scolaires ne répondant pas aux normes. Cette décision du ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat fait suite à une mission de mise à jour de la situation des établissements scolaires laïcs et confessionnels.
La mission menée par la commission d’agrément a été conforme aux textes réglementaires en vigueur. Elle permet de disposer d’un répertoire fiable, dynamique et actualisé des établissements relevant du privé en deux catégories.
D’abord, il s’agit des établissements répondant aux normes en vigueur. Ils pourront ouvrir leurs portes aux élèves à la rentrée scolaire 2023-2024.
Ensuite viennent les établissements en situation irrégulière. Ils sont considérés comme clandestins. Selon le ministre, ces écoles n’offrent pas un cadre sécurisé de formation et d’apprentissage.
Établissements scolaires clandestins
De plus, ils n’assurent pas la qualité de l’enseignement tel que recommandé par la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
Prof Kokoroko explique que ces dérives compromettent dangereusement l’avenir des apprenants. Ainsi, le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat a pris ses responsabilités de fermer ces établissements scolaires privés clandestins, pour compter de la rentrée scolaire 2023-2024.
« Les parents d’élèves sont invités à orienter leurs enfants vers les établissements scolaires qui obéissent aux normes réglementaires, afin de leur garantir une formation de qualité », a écrit Prof Kokoroko.
Il s’agit d’un total de 255 établissements du préscolaire, du primaire, du collège et du lycée installés dans toutes les régions éducatives du Togo.