La régulation du secteur des télécommunications engagée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Togo ne cesse de faire école sur le continent. Après Madagascar, la Mauritanie, ou encore la Côte d’Ivoire, c’est au tour du Burkina Faso de s’intéresser à l’expérience togolaise en matière de contrôle et d’amélioration des services offerts aux consommateurs.
Du 24 au 27 mars derniers, une délégation de l’ARCEP Burkina Faso a séjourné à Lomé dans le cadre d’une mission d’échange et de partage d’expérience. Conduite par le président du Conseil de régulation, Pasteur Poda, cette mission visait à s’imprégner des mécanismes et outils mis en place par l’ARCEP Togo pour encadrer les opérateurs télécoms et garantir une meilleure qualité de service aux usagers.
Télécommunications : Un modèle en passe de faire école
Au cœur des discussions : la régulation par la donnée, un mécanisme clé qui permet à l’organe togolais de suivre en temps réel les performances des opérateurs et d’identifier les dysfonctionnements. Ce système, basé sur des indicateurs précis et des mesures techniques régulières, contraint les fournisseurs d’accès à respecter des standards de qualité et de transparence.
Le modèle togolais de régulation, qui s’appuie sur une approche rigoureuse et des sanctions en cas de non-conformité, commence à inspirer plusieurs pays africains. Madagascar, la Mauritanie et désormais le Burkina Faso s’intéressent particulièrement à cette méthode, jugée efficace pour améliorer la qualité des services de télécommunications tout en favorisant une meilleure concurrence.
Au-delà du simple partage d’expérience, la perspective d’accords de partenariat a également été évoquée entre les autorités de régulation des deux pays. L’idée serait de renforcer la coopération sous-régionale en matière de gouvernance numérique, afin de garantir une harmonisation des pratiques et une meilleure connectivité pour les citoyens burkinabè et togolais.
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