La capitale togolaise accueille en début de la semaine prochaine, d’importantes rencontres de la sous-région ouest africaine. Il s’agit notamment du sommet de l’UEMOA, du sommet conjoint CEDEAO-CEEAC et de la rencontre des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO pour connaître entre autres, de la situation politique qui prévaut au Togo depuis un an. Gilbert Bawara, le point focal du gouvernement togolais vient de boucler une tournée dans 4 pays majeurs de la région. Pour le ministre de la fonction publique, il faut bien préparer les sommets et préparer les décisions qui seront prises, y compris la feuille de route de la CEDEAO sur la situation togolaise.
La tournée du ministre de la fonction publique l’a conduit à Conakry, Abuja, Abidjan. C’est à Accra que la tournée a été bouclée. Gilbert Bawara a échangé essentiellement avec le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, l’un des facilitateurs de la crise togolaise.
« Le Togo s’apprête à accueillir les 30 et 31 juillet, d’importantes rencontres, avec le sommet conjoint CEEAC-CEDEAO, la réunion des chefs d’États et de gouvernement de l’UEMOA (dont le président en exercice est le chef de l’État ivoirien), et la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. Il se comprend, qu’au regard de l’importance et de la portée de ces événements, il y ait des consultations et des concertations avec les capitales de la sous-région pour un parfait déroulement et une bonne préparation des décisions attendues, y compris celles touchant à la situation dans notre pays », a déclaré M. Bawara à Savoirnews.
Le ministre estime que c’est un défi et un honneur pour le Togo et ses dirigeants de voir ainsi la réputation et la vocation de Lomé comme centre des réunions et des échanges régionaux et internationaux être ainsi reconnues.
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« Tout le gouvernement est mobilisé et à pied d’œuvre pour la réussite de ces rencontres. Je suis convaincu que les Togolais éprouvent une immense fierté. Le genre de tournées et de missions auxquelles vous faites allusion relève de l’ordinaire », a-t-il souligné.
J’ai parlé au nom … de la puissance publique
La crise qui secoue le Togo sera au menu des discussions avec les différents chefs d’Etat lors de cette tournée dans la sous-région. Les togolais ont justement leurs regards tournés vers les travaux de Lomé et espèrent un dénouement à la crise à partir du 31 juillet prochain.
Au sujet des vagues que fait sa dernière interview accordée à Togo Breaking News, Gilbert Bawara trouve normal les commentaires et critiques et estime que cela participe du débat démocratique. Toutefois, il affirme que les leaders politiques défendent des positions et des intérêts particuliers et partisans.
« Moi j’ai parlé au nom des pouvoirs publics ou comme le diraient certains, de la puissance publique… L’État et ses institutions sont investis de certains pouvoirs et responsabilités qu’ils doivent exercer et assumer au service de l’intérêt général ; et ils disposent pour leurs actions des moyens légitimes requis », a-t-il dit.