Le Togo accueille jusqu’au 1er juin prochain, les Sessions du Conseil des Ministres des ACP-UE. Plus de 600 délégués venus de 79 pays des ACP dont (48 d’Afrique subsaharienne), (16 des Caraïbes), (15 du Pacifique) et 28 de l’Union Européenne (UE) sont à Lomé. Les sessions de Lomé permettront aux deux parties de préparer les discussions sur l’avenir des relations ACP-UE. Pour le ministre togolais des affaires étrangères, Prof Robert Dussey, cet avenir des relations ACP-UE post 2020, passe par Lomé.
Les travaux des sessions se déroulent depuis dimanche à Lomé. Les 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et des Pacifiques, et les 28 de l’Union Européenne sont deux grands et fidèles partenaires qui coopèrent depuis des décennies dans plusieurs domaines.
A Lomé, il sera question de travailler ensemble pour améliorer cette coopération dans l’intérêt des générations futures, assure le Chef de la diplomatie togolais, Robert Dussey.
Evoquant les enjeux des sessions qui se tiennent à Lomé, Prof Dussey indique que l’Accord de Cotonou qui lie les ACP à l’UE arrive à expiration en février 2020 et que dans le cadre du renouvellement de cet accord, il y a nécessité de préparer les discussions sur l’avenir des relations ACP-UE d’une façon générale et, surtout, d’examiner le projet de cadre de mandat de négociation préparé par le Comité des Ambassadeurs ACP à Bruxelles.
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« …la réussite de ces discussions nous permettra de renforcer davantage la coopération entre les ACP et l’UE en vue d’en tirer profit pour nos peuples », a-t-il avant d’ajouter : « Comme vous le voyez, l’avenir des relations ACP-UE post 2020, passe par Lomé ».
Le Chef de la diplomatie togolaise reconnaît que les discussions entre plusieurs partenaires ne sont souvent pas des plus faciles, mais reste optimiste.
« … l’union sacrée des ACP serait un atout pour nous », a-t-il avancé.