L’ONG Recherche Action Prévention Accompagnement des Addictions (RAPAA) est très active sur la question des drogues et autres substances. Dans le cadre de la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues, elle a mené plusieurs activités. Pour couronner le tout, elle a tenu mercredi à l’endroit des professionnels des médias une séance d’information dans le but de les associer à la lutte.
« Parler des faits sur la drogue, sauver des vies », c’est le thème sous lequel a été placée cette année la journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues.
Pour l’Ong RAPAA, les journalistes sont les mieux placés pour renforcer la communication et la sensibilisation des populations sur le fléau de la drogue et ses conséquences. A cet effet, elle a outillé mercredi une quinzaine de journalistes togolais sur la lutte contre l’abus des drogues et également sur les défis à relever et les enjeux de ce phénomène.
L’idée est d’amener les journalistes à diffuser de façon pédagogique et dans une perspective éducationnelle des messages au grand public.
Pour les responsables de l’Ong RAPAA, la consommation des substances psychoactives est un phénomène préoccupant qui menace des vies. Les substances psychoactives agissent directement sur le cerveau de l’homme et modifient son comportement.
RAPAA recherche la mobilisation
Akoura Kama Djonna, la Vice-Présidente de l’organisation a expliqué que l’usage des drogues est un sujet sensible entouré de culpabilité, de stigmatisation et discrimination. Elle pense que tous les acteurs doivent se mobiliser pour renforcer la lutte contre le phénomène qui gagne surtout les adolescents.
« Pour RAPAA, la mobilisation de tous les acteurs dans ce combat pour un monde sans usage de drogue est essentielle et les journalistes sont des partenaires privilégiés, des messagers incontournables, des ambassadeurs de cette cause noble qu’est la lutte pour un monde sans substance. C’est pourquoi nous avons toujours organisé un atelier de renforcement de capacité des médias », a-t-elle indiqué.
Mme Akoura Kama Djonna a invité les médias à diffuser des informations vérifiées et fiables pour dénoncer les idées stigmas et les préjugés afin d’éviter les stigmatisations concernant les usagers de drogues. Elle souhaite que les médias adoptent une attitude positive et constructive, nécessaire pour renforcer la cohésion sociale et porter des valeurs humanistes.
« Puisse cette activité de renforcement des capacités des journalistes permette de mieux informer le grand public sur les dangers des substances, mieux parler des effets de drogue et sauver ainsi des vies » a-t-elle souhaité.
Notons que dans le cadre de cette journée l’Ong RAPAA a mené 4 activités dont une émission à la télévision togolaise (TVT), une autre émission radiophonique pour sensibiliser sur les dangers de la consommation de la drogue et autres substances psychoactives.
Le 26 juin, l’organisation avait mené une activité de sensibilisation dans un ilot de consommation sur l’usage de la drogue. Elle a également fait don de vivres et non-vivres.