Toute vente de documents en milieu scolaire sera désormais subordonnée à l’autorisation du ministre des enseignements, Prof Dodzi Kokoroko. Décision prise mardi pour contrecarrer la recherche d’intérêt personnel et le gain facile de certains chefs d’établissement, enseignants titulaires de classe, et certains majors de classe. Ils seraient tous impliqués dans le phénomène.
Des chefs d’établissement, enseignants titulaires de classe, voire des majors de classe, sont accusés d’être poussés par l’intérêt personnel et le gain facile. Ceux-ci sont complices de pratiques récurrentes dans la vente illicite et forcée des documents. Notamment, annales, polycopies, dépliants, carte d’identité scolaire informatisée. Une pratique qui se fait contre des ristournes prélevées sur le montant total vendu aux apprenants à leur charge.
C’est le ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat qui dresse le constat. Selon lui, certains vont jusqu’aux injonctions et menaces pour faire plier les élèves et parents d’élèves à l’achat de leurs documents. Choses qui ne seront plus comme avant.
Kokoroko dénonce des pratiques malhonnêtes
« Au moment où mon département s’est engagé pour l’atteinte des objectifs définis dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025, des pratiques malhonnêtes et inappropriées qui entravent notre marche éclairée vers l’éducation universelle équitable et inclusive, ne sauraient être tolérées », a averti prof Kokoroko.
Par ailleurs, il est demandé instamment aux directeurs régionaux, aux chefs d’inspection et aux inspecteurs de l’éducation nationale de prendre les dispositions idoines pour mettre fin à ces pratiques malsaines dans les établissements scolaires et centres de formation technique et professionnelle, tous ordres confondus.
« Par ailleurs, je tiens à porter à l’attention de la communauté éducative en général, et des chefs d’établissement en particulier, que toute vente de documents en milieu scolaire, quelle que soit la nature, est subordonnée à mon autorisation préalable », a-t-il indiqué précisant que les contrevenants s’exposent à la rigueur de la loi.