Le ministre togolais de la fonction publique répond aux contempteurs de l’Union pour la République au sujet de la manipulation des populations et de l’achat des consciences en période électorale. Gilbert Bawara, actuellement en campagne sur le terrain pour Faure Gnassingbé, balaie ces accusations et dénonce une injure grave à l’intelligence des togolais. Révolté contre les dénigreurs, ce haut cadre de l’UNIR estime que les togolais prouveront samedi qu’ils sont derrière Faure Gnassingbé.
« En étant sur le terrain, en écoutant les médias et en lisant les réseaux sociaux, parfois des leaders religieux et les acteurs politiques disent que la jeunesse togolaise est sujette à la manipulation. Nos femmes, nos épouses, nos sœurs, les personnes âgées, tous ceux qui se mobilisent massivement pour assister aux meetings du président Faure et des cadres du parti UNIR, on pense qu’on leur distribue des gadgets ou de l’argent… Je considère cela comme une injure grave à l’endroit de la population togolaise », a déclaré Gilbert Bawara sur une radio locale.
Pour ce puissant ministre de Faure Gnassingbé, les accusations de manipulation de la jeunesse et d’achat de conscience de la jeunesse est tout simplement « une attitude de mépris » pour la population togolais. Ce qui est « déplorable » à son avis.
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Gilbert Bawara se dit également révolté contre ceux qui dénigrent les militants du parti au pouvoir ayant choisi en connaissance de cause de soutenir le chef de l’Etat sortant, Faure Gnassingbé.
« Quand vous êtes dans un village ou dans un quartier à Lomé, à Atakpamé, à Badou , à Doufelgou, dans la kéran, à yoto et que vous estimez que vous avez un chef d’état qui vous a garanti la paix et la sécurité, qui a commencé à assurer le développement solide et durable de notre pays, qui a des engagements crédibles , solides et ambitieux pour notre pays et que vous décidez d’ aller à son meeting , vous souhaitez lui exprimer à la fois votre confiance et soutien. Mais si quelqu’un dans son salon dit, que vous êtes-manipulés, vous avez comme un sentiment de révolte », a exprimé M. Bawara.
Ce vétéran du parti présidentiel assure que les togolais prouveront à tous qu’ils n’ont jamais été manipulés.
« Je crois que le 22 Février, les togolais vont infliger un démenti sanglant à ces élites-là qui ont tendance à les mépriser en étant dans leur salon », a-t-il affirmé expliquant par ailleurs que l’import-export des militants est un procédé qui est utilisé même dans les grandes démocraties en Europe.
Gilbert Bawara s’est également prononcé sur le retrait par la CENI de l’accréditation d’observation électorale accordée à la Concertation nationale de la société civile (CNSC-Togo). Pour le ministre, le réseau d’associations a pris parti pour l’opposition.
« La CNSC a pris position dans la polémique sur le retard dans le décaissement du financement public pour la présidentielle. Une chose anormale, au regard des 3 critères sur la base desquels toute observation électorale se fait», a précisé M. BAWARA, dénonçant par la même occasion l’accointance de plusieurs acteurs de la société civile avec des partis politiques.
Les togolais élisent leur président samedi prochain. La campagne électorale prend fin ce jeudi.
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