Le Collectif des jeunes pour le développement (CJD) et ses partenaires membres du Collectif des Organisations de la Société civile pour une diplomatie non-gouvernementale ont salué le week-end dernier le retour de l’apaisement au Togo. Au cours d’une conférence tenue à Lomé, ils ont appelé les autorités togolaises à organiser les élections dans les délais constitutionnels.
Pour le CJD et ses partenaires, la paix est de retour au Togo et le pays renoue avec la croissance économique. Pour cette organisation, la confiance renaît et les investisseurs tournent à nouveau leur regard vers le Togo grâce aux efforts des autorités togolaises.
Orphée Adom, le vice-président du CJD indique qu’en octobre dernier, les Nations Unies ont appelé les acteurs politiques togolais à aller au référendum pour laisser le peuple togolais s’exprimer sur les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Il rappelle également que le président français, Emmanuel Macron avait appelé les togolais à aller aux urnes.
« Le Collectif des jeunes pour le développement exprime toute sa gratitude au G5 et à toute la communication internationale pour son soutien indéfectible dans la résolution définitive de la situation sociopolitique difficile que connaît le Togo depuis un moment », a déclaré M. Adom.
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Le CJD a aussi salué les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée pour leur engagement aux côtés du Togo. Mais l’organisation et ses partenaires font remarquer que le dialogue entamé le 19 février 2018 semble au point mort. Elle avance pour ce faire que le problème togolais ne peut définitivement trouver sa solution que dans les urnes.
« Le droit qui régit le Togo oblige les togolais à aller aux élections en cette année 2018. Que faut-il attendre encore ? Pourquoi vouloir choisir délibérément perdre du temps et prendre le risque de créer un vide juridique dont les conséquences seront imprévisibles ? », s’est demandé le CJD dans sa déclaration ayant fait l’objet de la conférence de presse.
En somme, l’organisation demande aux autorités togolaise d’accélérer les processus électoraux afin que le référendum, les élections locales et législatives se tiennent dans les délais légaux.