Pascal Adoko, secrétaire général adjoint en charge des stratégies politiques à la Convention démocratique des peuples africains (CDPA), est décédé lundi des suites d’un malaise. Son décès brutal, survenu alors qu’il était encore en activité, suscite de nombreuses interrogations.
La disparition de Pascal Adoko, âgé de 68 ans, a surpris plus d’un. Quelques heures avant son décès, il participait à une réunion du conseil municipal de la commune Zio 1 à Tsévié, où il siégeait en tant qu’élu local. En fin de journée, après la réunion, il a pris la route pour Lomé. C’est en chemin que le drame s’est produit.
En effet, pris d’un malaise soudain dans son véhicule, il a été immédiatement conduit à l’hôpital par son chauffeur. Mais à son arrivée, il était déjà trop tard. Les médecins n’ont pu que constater son décès.
Pascal Adoko, lutteur jusqu’à la fin
Originaire de Havé, dans la préfecture de Zio, Pascal Adoko était une figure influente de l’opposition togolaise. Cadre de la CDPA depuis de nombreuses années, il occupait depuis quelques mois le poste de secrétaire général adjoint en charge des stratégies politiques du parti. Il était également un leader de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), une coalition de l’opposition dont est membre la CDPA.
Proche de Brigitte Adjamagbo-Johnson, figure de proue de la CDPA et de la DMP, il s’était imposé comme un acteur clé dans la stratégie politique du parti. Engagé sur le terrain, fin connaisseur des enjeux politiques togolais, il n’hésitait pas à dénoncer les dérives du pouvoir en place et à défendre une alternance politique.
Le décès brutal de Pascal Adoko suscite des interrogations au sein de la classe politique. Certaines voix s’interrogent sur les circonstances de ce malaise fatal. Pour l’heure, la CDPA et la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP) n’ont pas encore officiellement réagi. Des hommages devraient lui être rendus dans les prochains jours.
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