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PARIIS : le CILSS capitalise les acquis et trace la voie de la résilience

Anselme AVI
4 Min Read

Le Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) est en conclave à Lomé dans le cadre du Projet d’Appui régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS). Il tient, du 10 au 11 juin 2025, un atelier de restitution des rapports d’évaluation finale, d’achèvement et du rapport de capitalisation des acquis dudit projet.

L’atelier regroupe les différents acteurs et structures ayant contribué à la mise en œuvre du PARIIS pour une restitution et validation de ces documents finaux. Il sonne donc le clap de fin des activités dudit projet.

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A Lomé, les parties prenantes réfléchissent sur les résultats obtenus, identifient les bonnes pratiques, et discutent des défis rencontrés.   

“Le PARIIS a été un projet ambitieux qui a jeté les bases et fait prendre conscience à la région que la maîtrise de l’eau pour l’irrigation est un élément déterminant pour l’atteinte de la sécurité alimentaire, et donc la souveraineté alimentaire. Nous voulons saisir cette opportunité pour capitaliser sur nos réussites afin d’envisager les prochaines étapes au regard de la nouvelle stratégie régionale de l’irrigation au Sahel et la déclaration du forum de haut niveau de Dakar”, a exprimé Dr Hubert Ndjafa Ouaga, représentant le Dr Abdoulaye Mohamadou, secrétaire exécutif du CILSS.

Les acquis du PARIIS

Selon le rapport, le PARIIS a contribué à donner une plus grande impulsion au secteur de l’agriculture irriguée, socle des politiques de développement social et économique des pays du Sahel (Tchad, Sénégal, Mauritanie, Niger, Burkina-Faso, Mali).

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Aux termes de sa mise à œuvre, le panorama des résultats obtenus indique très clairement, la dimension structurante du projet aux multiples impacts. Au total, plus de 15 milles ha de périmètres aménagés, près de 190 milles bénéficiaires directs, dont 43% de femmes, et un portefeuille d’investissements de projets bancables pour aménager près de 76 milles ha.

On note également 15 solutions d’irrigation documentées, 34 plateformes multi-acteurs fonctionnels, 363 entités locales de gestion de l’eau et des terres renforcées, près de 74 milles personnes formées sur diverses thématiques en lien avec l’irrigation.  

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Au regard de ces résultats enregistrés, les pays membres bénéficiaires du PARIIS ont adressé une requête au partenaire principal, notamment la Banque Mondiale, pour une mise alléchante de l’ensemble des résultats. La réponse donnée à cette requête évoque le problème de de développement pour la valorisation des ressources en eau en Afrique de l’Ouest.

Cette initiative contient un certain nombre d’actions concernant la gouvernance des ressources en eau, une meilleure connaissance des ressources en eau souterraine, et pour la valorisation des eaux en surface et souterraine.

“Nous avons noté auprès des bénéficiaires dans les pays, ainsi qu’auprès des partenaires, un engouement réel suscité par le PARIIS. Ce qui nous rassure quant à la nécessité de poursuivre dans la même dynamique. C’est en cela que nous saluons les échanges en cours sur le programme régional “Développement, résilience et valorisation de l’eau en Afrique de l’Ouest (DREVE)”, dont le pilier 3, porte sur la valorisation des cours d’eau transfrontaliers à travers l’irrigation, qui est la réponse aux requêtes formulée par les pays”, a déclaré Frédéric Dabire, coordonnateur régional PARIIS.

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