David Ourna-Gnanta, ancien cadre du parti l’Alliance de Dahuku Péré et militant d’UNIR depuis juillet 2014 donne sa position sur la question des réformes politiques et les revendications du Parti National Panafricain (PNP) dont les récentes manifestations se sont soldées par des morts d’homme et des blessés.
Sur la question réforme et des revendications du PNP, le militant d’UNIR dit « ne pas savoir comment on retourne à une constitution » et invite les acteurs politiques togolais à être plus conséquents dans leurs prises de décisions.
David Ourna-Gnanta explique en suite le manque de droiture ou même de logique dans la réclamation du parti de Tikpi Atchadam que soutient un certain nombre d’acteurs politiques et de la société civile.
« Je ne sais pas par quelle voie on retourne à une constitution. Je sais par quelle voie on procède à une modification constitutionnelle, je sais aussi par quelle voie on se dote d’une nouvelle constitution ou encore on passe à une nouvelle république », indique-t-il.
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Pour M. Gnanta, dans le contexte togolais, il est question de procéder à une modification de la constitution en vigueur par voie parlementaire en cas de consensus ou de donner la parole au peuple, donc aller à un référendum.
David Ourna-Gnanta demande aux acteurs politiques de tirer les leçons de plus de vingt-cinq années d’expérience démocratique afin de doter le Togo d’une nouvelle constitution qui tienne compte des réalités socio-culturelles et politiques du pays et réponde aux aspirations de tout le peuple.
« Il n’est pas question des reformes à minima mais des réformes en profondeur qui doivent recevoir l’onction du peuple », souligne le militant d’UNIR.