La coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise a confirmé mercredi la tenue de ses manifestations publiques prévues pour le 17 novembre prochain à Lomé. Hormis les revendications annoncées avant le voyage de Conakry, la marche aura également pour mot d’ordre la reprise totale du recensement électoral et le retour « imminent » de Tikpi Atchadam au pays.
Selon le regroupement de l’opposition, les prochaines manifestations sont organisées pour contraindre l’UNIR à respecter la feuille de route de la CEDEAO.
Il marchera donc pour exiger les réformes constitutionnelles institutionnelles, la révision du cadre électoral y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora , l’arrêt immédiat du processus électoral en cours, la libération des manifestants et acteurs de la société civile arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel et la levée de l’Etat de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé, l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire, le retour des réfugiés et des déplacés y compris le président national du PNP, Tikpi Atchadam.
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L’autre revendication de l’opposition sera la reprise totale des opérations de recensement électoral qui bénéficient d’une prorogation de 3 jours à partir du vendredi 16 novembre.
« La coalition rappelle que la seule façon de régler le problème du recensement reste une reprise pure et simple. Elle invite donc les populations à boycotter la prorogation de 3 jours du recensement unilatéral prévu du 16 au 18 novembre 2018 par le régime togolais », informe un communiqué de la coalition diffusé mercredi.