Le District du Grand-Lomé en général et la Commune d’Aflao-Gakli en particulier ont du chemin à faire. Malgré les multiples opérations de désengorgement des voies publiques menées dans le temps par la présidence de la délégation spéciale des préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyvié, l’occupation anarchique des rues reste toujours d’actualité. Parfois même, c’est sur le bitume que certains riverains font leurs chantiers.
L’amer constat est fait par le maire de la commune du Golfe 5, Kossi Aboka. Engagée pour la beauté et le développement d’Aflao-Gakli, l’autorité municipale a fait le tour des grandes artères de sa commune mercredi.
Que ce soit à Djidjolé, à Tosti ou à Agbalépédo ou à Avédji, les trottoirs sont occupés, soit par des étalages de boutiques, bars, restaurants ou par des tas de graviers et sable contraignant les piétons à marcher sur la chaussée.
Le plus regrettable a été observé à Agbalépédo, Lossossimé. A quelques mètres du feu tricolore, des briques, des tas de graviers, des tonnes de ciment et de sable sont déversés sur une partie du boulevard.
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Ailleurs ce sont les stationnements anarchiques des engins qui sont à déplorer. Des véhicules sont garés sur les trottoirs et parfois même sous les panneaux de stationnement interdit.
Face à ce constat, le bureau exécutif de la commune d’Aflao-Gakli a décidé d’une ultime séance de sensibilisation.
Des pick-up sonorisés sont affrétés et des communicateurs mobilisés pour sillonner toute la commune et sensibiliser les populations sur le danger que représente l’occupation anarchique des voies et espaces publics pour les piétons, et le préjudice que cela porte au développement de la commune.
Une fois cette étape franchie. Le conseil municipal menace d’adopter la politique du bâton et de la carotte.
« Nous allons appliquer la loi. Ceux qui ont pris des boulevards pour en faire leur propriété privée seront sanctionnés. Nous n’allons pas laisser ces comportements inciviques durer car ce sont des dangers auxquels sont exposés nos concitoyens » a martelé M. Aboka.
Les textes de la République togolaise prévoient des amendes contre les occupants illégaux des espaces publics.
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