Le District Autonome du Grand Lomé (DAGL) a lancé jeudi une étude de géolocalisation et d’analyse de la représentation spéciale des infrastructures socioéconomiques dans le Grand Lomé. L’objectif est de doter le district d’informations et de base de données géospatiales et d’étalement urbain dans le Grand Lomé pour une gestion harmonieuse, équilibrée et durable de l’espace.
Le projet vise à collecter des données sur les infrastructures socio-économiques dans les 13 communes du Grand Lomé. Il analysera leur répartition géographique et proposera des recommandations pour de nouvelles implantations et la réactivation des infrastructures dans les zones sous-desservies. Les cabinets ETAFAT-BETA sont chargés d’exécuter les travaux d’ici les 5 prochains mois.
“La première étape sera une analyse de la documentation existante pour voir ce qui a déjà été fait. Ensuite, des équipes seront formées et partiront sur le terrain pour collecter les données nécessaires. Ces informations seront intégrées dans un système d’information géographique (SIG) pour permettre au district du Grand Lomé de les analyser”, a expliqué Dominique Lougoui, ingénieur géomètre topographe directeur général BETA.
Une étude de géolocalisation pour mieux planifier
L’étude est en harmonie avec les compétences dévolues au district autonome du Grand Lomé, notamment avec sa mission de planification de l’aménagement de son territoire.
Les premiers travaux ont démarré jeudi au cours d’une rencontre tenue avec des points focaux des 13 communes du DAGL, les le personnel du DAGL et ETAFAT-BETA, cabinets en charge de l’exécution des travaux. Il a été question de valider la méthodologie, le chronogramme, les données à collecter et les clés des livrables.
Tagba Tchalim, secrétaire général du DAGL, s’est réjouit du début des activités. Il a promis que le comité technique de suivi jouera un rôle essentiel dans cette étude pour l’atteinte de ses objectifs que le district s’est assigné.
« Il fournira une orientation sur les activités sectorielles et multisectorielles clés ainsi qu’un appui aux activités techniques du projet. Une réunion se tiendra à la fin de chaque phase du projet pour la validation des livrables”, a-t-il indiqué.
L’étude de géolocalisation et d’analyse de la représentation spéciale des infrastructures socio-économiques permettra de faire une analyse de la distribution spatiale, une analyse des relations entre la répartition des infrastructures et les variables socio-économiques afin d’identifier des zones prioritaires pour le développement des infrastructures. Les travaux consistent également à évaluer l’équité dans la répartition des infrastructures.
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