L’Office Togolais des Recettes (OTR) a démarré mercredi à Lomé une campagne de vulgarisation de la Loi de Finances, exercice 2024. Philippe Kokou Tchodie, commissaire général de l’institution fiscale et douanière a présidé les travaux. L’objectif est de permettre aux participants de prendre connaissance des nouvelles mesures fiscales contenues dans le document.
La campagne de vulgarisation de la Loi de Finances menée par l’OTR revêt une importance particulière dans le contexte de la transparence et de l’implication citoyenne.
La première séance a rassemblé les associations et organisations partenaires de l’OTR.
La démarche vise à informer et sensibiliser les acteurs économiques, les organisations partenaires et la population en général sur les grandes lignes budgétaires et les objectifs visés pour l’année à venir.
« Le budget 2024 repose sur 3 axes fondamentaux qui reflètent les priorités du gouvernement togolais. Tout d’abord, les investissements structurants joueront un rôle clé dans le développement économique du pays. Ensuite, des allocations conséquentes seront dédiées aux dépenses sociales, soulignant l’engagement envers le bien-être de la population. Enfin, des ressources substantielles seront allouées aux dépenses sécuritaires, garantissant ainsi la stabilité et la sécurité nationale », a expliqué M. Tchodie.
La Loi de finances en question
La Loi de Finances 2024 représente un équilibre entre les ressources et les charges, s’élevant à 2.179.125.009.000 FCFA. Elle marque une augmentation de 10,3 % par rapport à l’année précédente qui a affiché un total de 1.975.542.463.000 FCFA.
Les grandes lignes de la Loi de Finances pour l’exercice 2024 sont axées sur des orientations stratégiques visant à stimuler la croissance des recettes. Cela passe par l’élargissement de l’assiette fiscale ainsi que la maîtrise des charges et du fonctionnement.
Plus précisément, la Loi de Finances 2024, alignée sur la feuille de route gouvernementale pour l’année 2025, attribue 48 % des ressources à la promotion de l’inclusion et au développement du capital humain. Une part significative, soit 30,1 %, est allouée à la transformation économique du pays, tandis que 21,9 % sont réservés au renforcement de l’État dans ses différentes dimensions.
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