La Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FESEN) rouspète pour la dernière sortie du ministre Affoh Atcha-Dedji. Le Syndicat vient de notifier au ministre des enseignements primaire et secondaire son retrait du Cadre Permanent de Concertation (CPC) pour n’avoir pas été consulté. Au même moment, il formule à l’intention de l’autorité une pile de recommandations pour une rentrée académique 2020-2021 apaisée.
« Excellence, suite à votre sortie relayée sur les médias et les réseaux sociaux relative à la rentrée scolaire 2020-2021 et considérant que la FESEN est surprise de cette sortie sans discussion préalable dans le cadre du CPC (Cadre Permanent de Concertation) institué par l’autorité, la FESEN a décidé d’être désormais considérée comme une entité à part entière avec laquelle des discussions franches peuvent être menées en tant que fédération autonome représentant des milliers d’enseignants du Togo » a écrit lundi la FESEN au ministre.
Mis à part le fait qu’ils ne soient pas tenus informés, Sénom Housime et sa base ne partagent pas les mesures annoncées par M. Atcha-Dedji concernant la prochaine rentrée scolaire au Togo.
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Dans cette dynamique, ils recommandent la construction des salles de classes, à défaut la construction des appâtâmes améliorés et équipés en fonction de la projection faite par les établissements scolaires observable deux semaine avant la rentrée; le recrutement en nombre suffisant d’enseignants avant la rentrée; la dotation des établissements de dispositif de lave-mains, de gel hydro-alcoolique, de bavettes et de thermo flash avant la rentrée; l’allègement des contenus d’enseignement en cette période de Covid19 et la dotation des établissements primaires de manuels de français et de mathématiques sur la base des projections.
La FESEN propose aussi la révision à la hausse et la mise à disposition des crédits de fonctionnement en totalité aux établissements préscolaires et primaires deux semaines avant la rentrée; l’instauration d’une prime d’heures supplémentaires et d’une prime de risques mensuelles dont une table de discussion permettra de déterminer les taux avant la rentrée; la mise en place d’une assurance maladie spéciale en dehors de I’INAM applicable pour la circonstance; l’indexation des deux milliards de l’année 2019 à partir de janvier 2020; la poursuite de la mise en œuvre du protocole d’accord en ses points 3 et 5 et enfin une solution urgente au manque du corps d’encadrement (Inspecteurs et conseillers pédagogiques).
Par ailleurs, elle appelle de toute urgence à un dialogue social inclusif entre tous les acteurs et partenaires de l’éducation pour des solutions consensuelles.
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