Depuis vendredi, une vidéo titrée « Agbéyomé KODJO le corbeau dans l’affaire des incendies de marché ? Révélation des juges à Mme NUKAFU » circule sur les réseaux sociaux. Dans la vidéo, Suzanne Dogbevi-Nukafu, militante de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) accable Agbéyomé d’être à la base de son inculpation dans le dossier des incendies de Kara et de Lomé.
Dénonçant un traitement tendancieux dans le but de nuire en manipulant l’opinion, Agbéyomé Kodjo, contacté par notre Rédaction se demande comment peut-on être dans l’habit de corbeau dans un dossier où on se retrouve être à la fois le cerveau et la complice ?
Le recours au mensonge exige un minimum de bon sens et de cohérence. Tout a été dit sur les incendies de Lomé et de Kara.
L’instruction est bouclée. L’heure du jugement ne saura tarder et la bataille pour la vérité va s’engager et les détenus qui dorment encore dans les maisons d’arrêt pourront être situés sur leur sort.
« Mme Nukafu s’est-elle rendue seule sans son avocat à l’audience de récapitulation de l’instruction, auquel cas les juges ont dû lui expliquer ce qu’ils ont retenu contre elle dans le dossier d’accusation, et il est fort probable qu’elle a mal assimilé la traduction qu’on lui a servie », commente un responsable du parti de Agbéyomé Messan Kodjo.
Dans une procédure, le juge d’instruction ne fait pas de confidences au prévenu, il rapporte des faits, et nulle part il n’est évoqué que le leader de OBUTS aurait joué un rôle de corbeau dans ce dossier des incendies de Lomé et de Kara, ajoute notre source.
Selon M. Kodjo, Mme Nukafu n’a jamais digéré le refus du leader de OBUTS de cautionner son « mensonge » selon lequel la dernière visite qu’elle lui aurait rendu à remonte à plus de deux ans.
Après ses dernières déclarations de vendredi, l’ancien Premier Ministre rafraîchit la mémoire à la militante et persiste l’avoir reçu quelques jours plutôt, avant les arrestations.
Le président d’OBUTS dénonce, ce qu’il qualifie d’une autre incongruité dans les déclarations de Mme Nukafu selon lesquelles, Agbéyomé Kodjo lui aurait présenté des excuses en son domicile en présence de Me Afangbedji.
« Un mensonge de plus que l’avocat togolais inscrit à la Cour Pénale Internationale ne pourra pas cautionner », commenté M. Kodjo.
Ainsi va l’opposition, qui s’oppose entre elle.