La TVT est mise à l’épreuve dans la crise du secteur éducatif. Après le passage des ministres Tchakpélé et Bawara sur la télévision nationale se prononçant sur l’actuelle crise qui secoue le système éducatif, la Coordination des Syndicats des Enseignants du Togo (CSET) vient de demander à son tour un temps d’antenne au directeur de la télévision pour des droits de réponse.
Dans un courrier adressé jeudi au directeur général de la Télévision Togolaise, la CSET a réclamé à être reçu dans le journal de 20 heures pour, dit-elle, rétablir la vérité.
« Dans le but de rétablir la vérité sur les allégations des membres du gouvernement, la CSET voudrait-elle par la présente demander l’exercice de son droit de réponse et ce, dans les conditions prévues par l’article 50 du code de la presse qui déclare… », mentionne la lettre de la CSET.
La note signée par Yaovi Atchou-Atcha dénonce le fait que la TVT soit devenue un canal de menaces et d’intimidations au ministre des enseignements primaire et secondaire et son collègue chargé de la fonction publique.
Selon le code de la presse, la radio et la télévision sont tenues de diffuser les droits de réponse 48 heures après réception de la demande.
Et pendant qu’on y est, il vient d’être lancé un concours national de recrutement d’enseignants du secondaire général, pour le compte du ministère des enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle, à l’intention des Togolais des deux sexes.
Le concours prévoit recruter 1000 enseignants et d’aucuns pensent que c’est pour « remplacer les grévistes ». Ce qui sera difficile à faire.
L’Association des Étudiants du Togo a qualifié cette décision d’une fuite de responsabilité de l’autorité.