La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a observé jeudi le 72è anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH). A l’occasion de cette journée de promotion des droits humains, la CNDH a tenu à Aného une séance de sensibilisation à l’endroit des élus locaux et des gardiens des us et coutumes. Il a été question d’œuvrer pour la reconstruction d’un Togo sans violations des droits de l’homme après la pandémie à coronavirus.
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La DDUH de cette année a été placée sous le thème « Reconstruire en mieux : défendons les droits de l’Homme ». Elle a été une aubaine pour la CNDH de sensibiliser des élus locaux, des chefs traditionnels et des opérateurs économiques de base de la préfecture des Lacs.
La rencontre s’est donnée pour objectif de réfléchir à comment relancer les activités de développement dans les Lacs pendant et après la Covid-19, afin d’atténuer les effets néfastes de la pandémie sur les populations.
« Alors que de nombreux pays du monde sont confrontés à une 2è vague de la pandémie, il est apparu clair qu’une fois la pandémie terminée, nous ne pourrons tout simplement pas revenir au monde d’avant. Cette crise nous offre une nouvelle possibilité, celle qui consiste à placer les droits de l’homme au cœur de la relance », a indiqué Nakpa Paloo, présidente de la CNDH à l’ouverture des travaux.
La séance a été meublée par de communication donnée par Ashira Aïssah-Assih, membre de la sous-commission Promotion et protection des droits de l’Homme de la CNDH.
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A l’arrivée, les 50 participants ont été invités à œuvrer en faveur des groupes vulnérables et marginalisés pour asseoir les bases d’un nouveau contrat social inclusif.
Ils ont été aussi sensibilisés sur l’importance d’inclure les droits de l’homme dans leurs actions pour un monde meilleur après Covid-19.
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