L’Union des Forces de Changement (UFC) poursuit sa campagne électorale en vue des législatives du 20 décembre mais reste très attentive à la CEDEAO. Ses candidats dans le Grand Lomé étaient samedi à Sanguéra dans le canton d’Agoè-nyivé où ils ont vendu leurs projets de société aux militants. Epris de paix et décontenancé par les violentes manifestations qui ont émaillé la journée, le parti se dit prêt à se retirer de la course pour le scrutin si telle est la volonté des facilitateurs du dialogue inter-togolais.
A Sanguéra, l’UFC est revenue sur l’explication de l’accord qu’elle a signé aux lendemains de la présidentielle de 2010 avec le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) devenu de nos jours Union pour la République (UNIR).
Pour le parti de Gilchrist Olympio l’accord de partage du pouvoir que beaucoup ont qualifié d’alors d’historique a été motivé par la recherche d’une alternance pacifique et négociée.
Léonardina Wilson de Souza, a rassuré les populations de Sanguéra que son parti œuvrera pour que le mandat électif soit à deux tours, 5 ans renouvelable une seule fois pour les présidents, les députés, pour les maires, et faire voter un statut d’ancien président dès qu’il sera à l’hémicycle.
L’UFC promet le vote des lois à la prochaine législature devant aller à la réorganisation de l’agriculture et à aider à la réduction de la pauvreté et du taux de chômage au Togo. Et d’ores et déjà l’on se réjouit, car le message est passé.
« Nous sommes bien reçus. Nous avons senti qu’il y avait une attente de nos militants » s’est félicitée Mme Wilson de Souza avant de se montrer affecter par les différents cycles de violences auxquelles les Togolais ont assisté samedi à l’occasion du début de la marche de 10 jours appelée par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise.
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tête de liste UFC dans le Grand Lomé estime que son parti prône la paix et a réaffirmé la nécessité pour les acteurs politiques de se s’asseoir et de discuter entre eux.
Par ailleurs, la manifestation du samedi qui a tourné au drame avec à la clef 2 morts dont un enfant de 17 ans et plusieurs blessés graves y compris 4 policiers, a pour mot d’ordre l’arrêt du processus électoral. A l’UFC on se dit prêt à faire ce sacrifice si la CEDEAO le demande.
« Nous sommes tout oui vers la CEDEAO. Ce que la CEDEAO dira nous nous allons nous conformer à cela. Mais sans une décision de la CEDEAO nous restons dans le processus parce que nous voulons la paix, nous voulons le changement dans la paix, nous voulons vraiment le bonheur de tous les Togolais »,a martelé Léonardina Wilson de Souza.