L’Institut national de la l’Assurance maladie (INAM) célèbre durant ce mois de mars ses cinq (5) ans de prestations. Les manifestations devant marquer cette célébration ont été lancées mercredi à Lomé en présence des partenaires de l’institut. Elles sont placées sous le thème : « gestion du risque maladie et amélioration des prestations ».
En vue de tourner la page des difficultés liées au paiement direct des soins de santé par les ménages, l’INAM a été créé le 09 février 2011 pour conduire la politique d’assurance maladie obligatoire. Il a été mis en place en mars 2012.
Mercredi, la Directrice général de l’INAM, Myriam Dossou a déballé les efforts faits par sa structure depuis 5 ans pour l’optimisation de cette assurance qui couvre actuellement les fonctionnaires de l’Etat.
« Cinq ans, c’est 60 mois de factures de prestations payées au titres d’actes de soins donnés par près de 6000 prescripteurs de Lomé à Cinkassé pour plus de 300 000 bénéficiaires. 5 ans c’est 260 semaines de compromis et de compréhension », a indiqué Myriam Dossou.
Mme Dossou affirme que conformément à sa mission, l’INAM a progressivement mis en place l’ensemble des mécanismes et outils nécessaires au contrôle et au traitement et à la saisie des feuilles de soins et demandes d’entente préalables reçue tous les mois dans les délégations régionales.
Pour le futur, l’INAM envisage lancer des nouveaux outils de prise en charge des bénéficiaires. Une application mobile sera lancée pour favoriser l’information des usagers. Il est prévu la révision de la liste des médicaments et la stabilisation des prix, la maîtrise des coûts et le développement de la gestion du risque maladie, une évaluation du régime actuel pour déterminer les modalités d’inclusion des enfants et conjoints supplémentaires, etc.
Pour sa part, le représentant du ministre de la fonction publique a laissé entendre que l’assurance maladie contribue à améliorer les soins de santé et les revenus des ménages.
Dans les prochains jours, il est prévu le lancement d’une cartographie des risques socle de la gestion du risque maladie.
« D’autres défis nous attendent encore avant d’atteindre l’horizon 2020 qui verra l’implantation d’un système d’information à large périmètre accessible aux prestataires de soins pour la plus grande satisfaction de bénéficiaires de l’assurance maladie au niveau national », estime Myriam Dossou.
Pour les autorités, la politique d’assurance est toujours à l’étape d’expérimentation et pourra s’étendre à d’autres couches de la société togolaise dans les prochaines années.