Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM- JNIM) indique avoir mené une attaque terroriste contre le Togo le 24 novembre dernier. Dans un communiqué, cette organisation terroriste également connue sous l’acronyme anglais « JNIM » précise qu’il s’agissait d’une embuscade tendue aux forces togolaises entre les localités de Gnorgou et Tiwoli, proches des frontières du Bénin et du Burkina-Faso.
La revendication de l’attaque terroriste est révélée par MENASTREAM (Research & Risk Consultancy Middle East – North Africa – Sahel Algeria Tunisia Libya Mali Burkina Faso Reports & Analysis).
Dans sa note le JNIM indique que ses combattants ont triomphé en tuant 16 soldats togolais. Ils auraient également brûlé 2 voitures, emporté 16 kalachnikovs, 24 chargeurs de fusils et 5 motos.
Certaines sources locales évoquent avec précision 17 morts du côté togolais sur les lieux de l’attaque qui a fini par être repoussée.
Officiellement, les autorités togolais n’ont donné aucune information sur l’attaque de Tiwoli.
Le JNIM très actif dans la région
Le même groupe islamiste revendique l’attaque du 17 novembre dernier qui a fait au moins deux blessés dans les rangs des forces armées togolaises.
En effet, le 17 novembre dernier, les militaires togolais en patrouille étaient tombés dans une embuscade près de Sankortchagou, à proximité de la frontière avec le Burkina-Faso, dans la préfecture de Kpendjal.
Notons que c’est la 2è fois que JNIM revendique une attaque terroriste au Togo. En mai dernier, il s’est déjà attribué le mérite d’être derrière un assaut à Kpékpankandji ayant fait 8 morts au rang des soldats togolais.