La médiation du président togolais, dans le conflit opposant le Mali à la Côte d’ivoire, a porté ses fruits. Le Colonel Assimi Goïta a accordé sa grâce avec remise totale de peines vendredi aux 49 ivoiriens condamnés par la justice malienne comme étant des mercenaires. La clémence du président malien de la transition favorise un dénouement heureux du dossier.
Les 29 et 30 décembre derniers, la justice malienne, qui instruisait le dossier depuis des mois, a organisé le procès des mis en cause.
La Cour d’assises a prononcé à leur encontre des agents ivoiriens une peine 20 ans de réclusion criminelle et 2 millions d’amende chacun. Ils sont accusés des crimes d’attentat et complot contre le Gouvernement, d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, de détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
Contre les 3 femmes militaires qui avaient été libérées, il a été prononcé la peine de mort et une amende de dix (10) millions.
Une grâce plaidée par Faure Gnassingbé
Mercredi dernier, Faure Gnassingbé a fait un déplacement vers le Mali. Une visite qui a valu la peine surtout que le dossier des « militaires ivoiriens », accusés et condamnés à 20 ans de prison par Bamako comme étant des mercenaires.
La mesure de grâce prise par le Président de la Transition, vient ainsi conforter la dynamique créée suite à la signature à Bamako, le 22 Décembre 2022, du Mémorandum d’entente. Lequel est relatif à la promotion de la paix et au renforcement des relations d’amitié, de fraternité et de bon voisinage entre la République du Mali et la République de Côte d’Ivoire.
Dans le communiqué officiel publié vendredi, le Gouvernement de la Transition a renouvelé sa profonde reconnaissance au président togolais, Faure Gnassingbé, « pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région ».