Le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent (GIABA) a démarré lundi à Lomé un atelier régional de sensibilisation des acteurs des Organisations de la Société Civile (OSC). Il est question de sensibiliser les participants sur les conséquences du Blanchiment des Capitaux (BC) et le Financement du Terrorisme (FT).
C’est Tchalim Kadanga, représentant du garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation du Togo, qui a présidé la rencontre. Ceci, en présence du directeur général de GIABA, Kimelabalou Aba et de Tchaa Bignossi Aquiteme, correspondant national du GIABA, président de la Cellule Nationale de l’Economie et des Finances du Togo (CENTIF-Togo).
Pendant 2 jours, les organisateurs comptent amener les cibles elles-mêmes à mettre en œuvre les exigences qui sont prescrites par la recommandation 8 du groupe d’action financière.
Les organisations participantes ont été choisies au vu de leur forte capacité à mobiliser l’opinion nationale et internationale. L’idée est qu’elles apportent le message de plaidoyer de GIABA afin d’influencer la mise en œuvre effective et efficace des mesures de lutte contre les BC/FT dans les Etats membres et au niveau de l’espace Ouest Africain.
« Les organisations de la société civile sont sur le terrain de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance, elles sont également sur le terrain de la lutte contre la pauvreté. Et dans ses actions, malheureusement il arrive que les organisations terroristes profitent des vulnérabilités de ces OSC à des fins de blanchiment. Il était donc important que le GIABA prenne cette initiative pour former les OSC pour la lutte », a indiqué le directeur général de GIABA Kimelabalou Aba.
GIABA est une institution spécialisée de la CEDEAO à qui mandat est confié de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Dans cette œuvre, elle associe toutes les parties prenantes.