Un drame s’est abattu sur la ville de Kumasi, au Ghana. Dans la nuit du 21 mars, un incendie dévastateur a ravagé le marché Kejetia, l’un des plus grands centres commerciaux de la deuxième ville du pays. Les flammes, qui se sont déclarées en début de soirée, ont mobilisé les pompiers pendant plus de cinq heures avant d’être finalement maîtrisées.
À l’heure actuelle, les causes de l’incendie restent indéterminées, mais l’événement remet une nouvelle fois en lumière la question cruciale de la sécurité dans ces espaces marchands densément fréquentés.
Au total, plus de 4 000 mètres carrés de commerces sont partis en fumée, emportant avec eux des centaines de boutiques et de stands. Les premières estimations évoquent des pertes matérielles se chiffrant à plusieurs centaines de millions de cedis, une véritable catastrophe pour les commerçants du marché Kejetia, dont l’activité constitue la principale source de revenus.
John Dramani Mahama au marché Kejetia
Face à l’ampleur du sinistre, le président ghanéen, John Dramani Mahama s’est rapidement rendu au marché Kejetia pour exprimer son soutien aux sinistrés.
« Je tiens à rassurer toutes les victimes de cet incendie que le gouvernement fera tout ce qui est en son pouvoir pour leur venir en aide et les accompagner dans cette épreuve », a-t-il déclaré devant les commerçants réunis.
Le chef de l’État a également appelé les autorités locales à renforcer les dispositifs de prévention et de sécurité incendie dans les marchés du pays.
« Nous ne pouvons plus tolérer ces incendies récurrents qui ruinent nos économies locales et plongent des familles entières dans la précarité », a-t-il ajouté.
Rappelons que les marchés au Ghana, comme dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, sont souvent confrontés à des risques accrus d’incendies en raison de la vétusté des installations électriques, de la promiscuité et de l’absence de systèmes de sécurité adaptés.
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