Les chefs d’Etat-major des armées des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ont entamé leur 38e session lundi à Lomé. La rencontre vise à réfléchir aux stratégies à adopter afin de lutter efficacement contre les menaces d’insécurité de tous ordres dans l’espace communautaire. Elle a été ouverte par Solitoki Esso, ministre d’Etat togolais chargé des affaires présidentielles représentant Faure Gnassingbé, le président en exercice de la CEDEAO.
Le conclave de Lomé sera l’occasion pour les chefs d’Etat-major des armées de plancher sur les recommandations de la 37e réunion tenue l’an dernier au Liberia. Il est question d’examiner l’état d’exécution de ces recommandations ainsi que leur état d’avancement sur le terrain et les impacts sur le niveau de sécurité.
Durant les travaux, les grandes muettes de la CEDEAO évoqueront les questions relatives à la Force en attente de la CEDEAO (FAC), les aspects techniques de la force militaire de la Cédéao en Gambie notamment en ce qui concerne les effectifs, le déroulement, la logistique, etc…
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Lors de son intervention à l’ouverture de la rencontre, le Général Felix Abalo Kadangha, chef d’Etat-major des Forces armées Togolaises (FAT), président en exercice du comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO a estimé que la rencontre de Lomé se veut décisive au vu de la situation sécuritaire préoccupante qui prévaut en Afrique de l’Ouest.
« Face à la situation sécuritaire préoccupante que connaît l’Afrique de l’ouest, je mesure la tâche qui est la nôtre pour y préserver la paix et la sécurité. Comme nous le savons tous, il ne saurait y avoir de paix sans sécurité ou de développement sans paix », a-t-il déclaré.
Le général Kadangha annonce que les chefs d’Etat-major de la CEDEAO devront, à l’issue de la rencontre, décider des orientations à donner aux missions de Paix en Guinée Bissau et en Gambie.