Le Ministère des Postes et de l’Économie Numérique, et l’Autorité de Réglementation des secteurs des Postes et des Télécommunications (ART&P) ont annoncé vendredi l’effectivité du « free roaming ». Une effectivité qui fait suite à la signature le 03 Janvier dernier à Dakar du protocole d’accord à l’initiative du free roaming.
L’accord en question permet aux Togolais qui se déplaceront au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Burkina-Faso, au Mali, au Sierra-Leone ou en Guinée de ne plus payer de frais de roaming.
Il sera désormais possible d’utiliser pour les abonnés de téléphonie mobile utilisant une carte SIM togolaise lors de son déplacement dans ces pays de ne plus payer de frais de communication supplémentaires.
Désormais, la réception des appels est gratuite et les appels émis dans le pays visité sont facturés aux tarifs locaux. La mesure concerne pour le moment uniquement les appels et non la data.
Selon le ministère des postes et de l’économie numérique, le « free roaming » vise à faciliter la mobilité des populations à travers les télécommunications en réduisant les coûts de communication lorsque l’on se trouve dans la zone des Etats membres et favorise la cohabitation et la promotion d’un marché commun.
« Il est nécessaire de préciser qu’il s’agit d’une avancée significative de la part du Ministère des Postes et de l’Économie Numérique, de l’ART&P et des opérateurs téléphoniques qui souhaitent offrir plus de services et de conforts aux usagers de la téléphonie mobile », indique une note de ce département.
Le gouvernement togolais adhère parfaitement à cette initiative qui concourt à renforcer l’intégration économique des pays de l’UEMOA et de la CEDEAO ainsi qu’à faciliter la mobilité des populations.
Selon les explications des autorités togolaises, l’initiative est instaurée dans le but de mettre en œuvre la vision des chefs d’Etats Africains réunis autour du projet Smart Africa pour créer le « Réseau Africain Unique ».
« Toutes ces mesures amènent la démocratisation de l’accès numérique et la vulgarisation des usages des télécommunications », estime Cina Lawson.