Le gouvernement togolais avait interdit en 2020, les regroupements pour la célébration des fêtes traditionnelles. La mesure avait été prise pour limiter la propagation de la pandémie à coronavirus. Le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, Payadowa Boukpessi et son collègue de la culture et du tourisme, Pierre Lamadokou rappellent que cette interdiction est toujours en vigueur.
Pour les deux ministres, il n’y aura pas de célébrations populaires des fêtes traditionnelles cette année, tout comme en 2020.
« Tenant compte du contexte de l’état d’urgence sanitaire toujours en vigueur, dans le cadre de la lutte contre la pandémie à la Covid-19, les regroupements de personnes ont été drastiquement limités. Cette mesure demeure en vigueur. Ceci étant, les regroupements pour la célébration des fêtes traditionnelles demeurent encore interdits jusqu’à nouvel ordre», a-t-on lu dans un communiqué du gouvernement.
Payadowa Boukpessi et Pierre Lamadokou citent nommément Evala, Akpéma (dans la préfecture de la Kozah), la prise de la pierre sacrée (dans la préfecture des Lacs), Ayizan (dans la préfecture de Zio), les fêtes des ignames (dans plusieurs préfectures), Agbogbozan fête des Ewé (dans la préfecture de Haho), Tingban-Paab (dans la préfecture de Tône).
Les deux ministres proposent que les différents rites soient exclusivement réalisés dans chacune des familles concernées par l’édition 2021 des cérémonies ancestrales.
Pour finir, MM. Boukpessi et Lamadokou précisent que ces rites familiaux se feront dans le strict respect des mesures barrières édictées par le gouvernement à savoir : le port obligatoire de masque de protection, le lavage des mains et la distanciation physique.