Les choses devraient aller très vite pour les élections législatives et régionales. Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé a instruit le week-end dernier le gouvernement pour qu’elles aient lieu au plus tard à la fin du premier trimestre 2024.
L’organisation de ses élections devraient tenir compte de la persistance des défis sécuritaires pour garantir à tous – candidats, électeurs et citoyens – la sécurité nécessaire sur toute l’étendue du territoire national.
Les instructions de Faure Gnassingbé font suite à une communication donnée en Conseil des ministres par Colonel Hodabalo Awaté, le ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires.
Cette communication portait sur l’audit du fichier électoral de 2023 pour l’organisation des élections régionales et législatives.
Un fichier fiable pour les élections
Cet audit externe a eu lieu du 20 au 27 octobre 2023 par une équipe d’experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie. L’exercice a conclu que le fichier électoral de 2023, contenant 4.203.711 électeurs inscrits (dont 2.262.396 femmes, soit 53,82% et 1.941.315 hommes, soit 46,18%), « est suffisamment fiable pour permettre la tenue des prochaines élections régionales et législatives dans des conditions de confiance ».
« La proportion des électeurs inscrits au fichier représente 51,9% de la population togolaise dénombrée par le Recensement général de la population et de l’habitat de 2022 (RGPH5) », indique le gouvernement.
Pour les autorités, il appartient désormais à la Commission électorale nationale indépendante de proposer un chronogramme pour l’organisation des élections régionales et législatives.