Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) a exprimé sa vive inquiétude concernant l’emprisonnement en Ukraine d’un étudiant Togolais, partie en Russie pour les études, capturé sur le champ de bataille. L’organisation de défense des droits humains a révélé lundi avoir été saisie de la situation qu’elle qualifie de « tragique » et « préoccupante », preuves à l’appui.
Selon les informations fournies par le MMLK, le jeune étudiant togolais avait quitté le Togo le 21 août 2024, après avoir obtenu un visa d’étude délivré par l’ambassade de Russie à Cotonou. Mais une fois arrivé sur le territoire russe, il aurait été contraint à s’enrôler dans l’armée et envoyé sur le front ukrainien, où il a été grièvement blessé, puis capturé et emprisonné.
L’organisation, connue pour son engagement en faveur des libertés fondamentales et de la dignité humaine, a immédiatement alerté les autorités togolaises afin de sauver l’étudiant togolais.
« Le Chef de l’État et le ministre des Affaires étrangères ont été saisis pour des diligences urgentes », a précisé le MMLK dans un communiqué.
Étudiant togolais mais pas que…
L’affaire relance le débat sur le sort de certains étudiants africains en Russie, parfois exposés à des pratiques d’enrôlement forcé, dans le contexte du conflit russo-ukrainien. Le MMLK appelle le gouvernement togolais à intensifier ses démarches diplomatiques auprès de Kiev et de Moscou, afin de négocier la libération du jeune étudiant togolais.
« Nous demandons aux autorités togolaises de prendre toutes les dispositions nécessaires pour sauver la vie de notre compatriote », a insisté le mouvement.
Plusieurs organisations internationales dénoncent régulièrement les risques encourus par les migrants et étudiants étrangers dans les zones de conflit. Ce dossier pourrait venir renforcer la pression sur les diplomaties africaines pour protéger leurs ressortissants engagés malgré eux dans des théâtres de guerre.
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